Orion     La corrélation d’Orion    Sirius     Précession des équinoxes
 
 
 
 
La précession des équinoxes est le lent changement de direction de l'axe de rotation de la Terre. Celui-ci décrit la surface d'un cône ou « entonnoir » à la manière d'une toupie. Ce mouvement aboutit à déplacer l'orientation du pôle Nord parmi les étoiles, en sorte que, au fil des siècles, nous changeons d'étoile polaire. Ce mouvement de l'axe des pôles terrestres entraîne avec lui celui de l'équateur, et de ce fait, le point vernal, ou point équinoxial, précède chaque année sa position antérieure sur l'équateur par rapport à l'écliptique. Pour cette raison ce mouvement est appelé précession des équinoxes. Le point équinoxial effectue de la sorte à reculons un tour complet de l'écliptique en plus ou moins 25 800 années et l'axe de la Terre décrit en ce même temps un cône complet.
C’est ce phénomène qui fait dire que nous changeons d’ « ère » tous les 2 100 ans en moyenne, soit le temps de traverser une des 12 constellations du Zodiac. Aujourd’hui, nous quittons progressivement l’ère des Poissons, pour rentrer dans celle du Verseau. Astronomiquement, nous serons exactement entre les deux constellations en 2 500.
Autre conséquence pour tout observateur de la Terre : si nous prenons la constellation d’Orion, nous la voyons monter dans le ciel pendant 12 900 ans, puis redescendre pendant 12 900 ans. Son point le plus bas autour de -10 500 et le point culminant autour de +2 500 (moment où nous serons astronomiquement exactement entre la constellation du Poisson et celle du Verseau).
 
Travaux « Horizon 444 » : Ce phénomène est indispensable à la compréhension d’une partie de nos travaux : position de Sirius évoluant au cours du cycle d’Orion et suivant la chronologie inscrite dans le complexe Orion/Pyramide, nous trouvons une valeur précise théorique de 25 852 ans.
Sirius, également appelée Alpha Canis Majoris (α Canis Majoris/α CMa), est l'étoile principale de la constellation du Grand Chien. Vue de la Terre, Sirius est l'étoile la plus brillante du ciel (après le Soleil), dépassant largement Canopus et Arcturus. Elle fait partie de la catégorie des étoiles blanches. Du fait de sa déclinaison, Sirius n'est jamais très élevée au-dessus de l'horizon depuis les latitudes tempérées de l'hémisphère nord. L'extinction atmosphérique atténue son éclat comparativement à Arcturus (Canopus étant, elle, invisible depuis ces latitudes). Du fait de sa proximité et de son éclat, Sirius est une des étoiles les plus étudiées des astronomes et fut objet de plusieurs « premières », notamment la détection de son mouvement propre.  Celui-ci a pour conséquence de décaler progressivement  la position de l’étoile vis-à vis des étoiles d’Orion.
 
Les travaux de « Horizon 444 » vont s’appuyer sur ce mouvement propre.
 
Le mot canicule est emprunté, à la fin du XVe siècle, au latin canicula, diminutif de canis. Après s'être spécialisé en astronomie pour cette étoile (1539), il signifiait également la période de chaleur pendant laquelle elle se lève et se couche en même temps que le soleil, du 22 juillet au 23 août. Il s'agit de Molière qui a fixé ce sens en écrivant, en 1660, « époque à laquelle le soleil et Sirius se lèvent en même temps » (Sganarelle ou le Cocu imaginaire, I, 2). Son origine étant oubliée, il s'est répandu au sens de « très forte chaleur »8.
 
Dans l'Égypte ancienne, elle était dénommée Sopdet (ou Sôpdit), plus tard transcrit en grec sous le nom Sothis. Une déesse éponyme existait, en raison du culte lié à cette étoile, dont la réapparition dans le ciel du matin après sa conjonction avec le Soleil (le lever héliaque) était à l'époque annonciateur de la prochaine crue du Nil, indispensable à la vie du peuple égyptien. Ce lever héliaque avait, à l'époque, lieu début juillet. Il s'est depuis lentement décalé de plusieurs semaines du fait du phénomène de la précession des équinoxes.
 
Les Dogons, peuple originaire du Mali (ainsi que les Bambaras, originaires d'Afrique de l'Ouest et les Bozo du Niger11), accorderaient une grande importance à ce système double. De retour d'expédition ethnologique en 1950, Marcel Griaule rapporte que dans la tradition dogon :
 
•   Sirius A est nommée Sigi Tolo (l'étoile du « sigi »).
•   Sirius B est nommée l'Étoile du Fonio ou du Po, Po Tolo. Elle tourne autour de Sirius A et sa durée de révolution est d'environ 50 (ou 60...) ans12,13. Elle serait la plus importante de toutes les étoiles, avant même Sirius A, puisqu'ils la considèrent comme le centre du monde stellaire. Po Tolo signifie l'Étoile du commencement. C'est l'œuf du monde pour les Dogons. Ils la considèrent comme le réservoir, la source de toutes choses.
•   Sirius C est nommée Emme ya tolo, ("l'étoile du sorgho femelle"). Toutefois, si Sirius A et Sirius B sont attestées, l'existence de Sirius C reste hypothétique11.
 
Il paraît stupéfiant que les Dogons, sans moyens astronomiques modernes, eurent  connaissance de l'existence de Sirius B et de ses paramètres orbitaux.
 

Précession des équinoxes
 
La théorie de Robert Bauval
En 1994, Robert Bauval réalise que les trois étoiles centrales de la constellation d'Orion sont positionnées comme les trois pyramides de Gizeh, à un tout petit décalage près. Par ailleurs, il montre que le Nil est le reflet de la Voie Lactée, comme si les bâtisseurs avaient voulu représenter au sol une sorte de carte du ciel. Avec l'aide d'un logiciel astronomique (skyglob), il re-situe le ciel tel qu'il était à l'époque de Khéops et réalise alors que le conduit sud de la chambre du roi, de pente 45°, pointe sur le Baudrier, au moment où Orion est au plus haut sur le méridien, tandis que le conduit nord pointe lui vers l'étoile polaire de l'époque (α Draconis), et le conduit sud de la chambre de la reine (39° environ) pointe sur l'étoile Sirius (α Canis Majoris). Grâce à des ordinateurs plus modernes, il affine en cela des données déjà avancées par Virginia Trimble et Mary Bruck de l'université d'Edimbourg, en 1964.
Tout aussi étonnant, en remontant encore dans le temps, il retrouve la position exacte qu'ont les pyramides avec le Nil, et les étoiles du Baudrier d'Orion avec la Voie Lactée :
10 500 ans av. J.-C. Cette date correspond au moment où Orion était au plus bas dans son cycle précessionnel.
Robert Bauval cherche par ailleurs à montrer que deux autres pyramides pourraient correspondre à deux étoiles d'Orion, mais la précision de la corrélation est moins évidente que pour le Baudrier d'Orion.
Les travaux de « Horizon 444 » reprennent cette théorie et précise même  l’emplacement des étoiles sur les trois pyramides, et notamment le décalage entre le sommet de Mykérinos, et la projection de l’étoile Mintaka. De même, nous montrons que l’étoile Al Nilam n’est pas positionnée tout à fait sur le sommet de Khephren, mais l’ensemble répond à des données géométriques et numériques très précises.
 


Sirius
 
Avec ses 7 étoiles brillantes, facilement visibles de par le globe, Orion est peut-être la constellation la plus connue et la plus vénérée. De nombreuses civilisations l'ont tracée, quoique sous des images différentes. Les Sumériens y voyaient un mouton. Les Égyptiens la considéraient comme une offrande à Osiris, dieu de la Mort et de l'outre-monde. En Chine, Orion est l'une des 28 Xiu (宿) du Zodiaque chinois traditionnel et est connue sous le nom de Shen (參), ce qui signifie littéralement « trois », peut-être en référence aux trois étoiles du Baudrier. Pour les Lacandons les quatre étoiles principales du Baudrier d'Orion constituent la constellation du pécari à collier (k'éékèn)1.
 
Orion était mentionnée sous cette dénomination dans l’Odyssée d'Homère, les Odes d'Horace, les Phénomènes d'Aratus de Soles et l’Énéide de Virgile. Elle était bien entendu répertoriée parmi les 48 constellations de l’Almageste de Ptolémée.
Orion est aussi citée dans la Bible, dans les livres de Job et d'Amos .
Les 3 étoiles du baudrier sont aussi parfois appelées « les 3 Maries ».
Pour la mythologie grecque, Orion représente un chasseur légendaire qui se vantait de pouvoir tuer n'importe quel animal. Dans certaines versions de la légende, il fut tué par le Scorpion qui a été placé à l'opposé de la voûte céleste par les dieux, qui les ont ainsi séparés, afin qu'ils ne soient jamais au-dessus de l'horizon en même temps.
Il a été également avancé que le nom de la constellation dérive de l'akkadien « Uru-anna », la lumière des cieux.
 


La corrélation d’Orion
La constellation est constituée par 4 étoiles cadres :
 
Bételgeuse  (géante rouge), Bellatrix, Rigel et Saïph,
ainsi que  3 étoiles centrales,
Al Nilam, Al Nitak et Mintaka, appelé Le baudrier d’Orion
ou Les 3 maries.
Mentionnons la présence d’une nébuleuse très visible sous le baudrier.
 
Sirius est un système binaire composé d'une étoile de la séquence principale et d'une naine blanche (en bas à gauche), près de 10 000 fois moins lumineuse (Image Télescope spatial Hubble).
 

Orion
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