Ennéade
Elle est constituée par le groupe des neuf divinités de la mythologie égyptienne rassemblant toutes les forces présentes dans l’univers, lesquelles ont engendré par le Dieu des Dieux, Atoum : Tefnout (l’humidité/ le nombre/ chiffre 1), Shou (l’air /la géométrie/chiffre 2), qui ont engendré Nout (le ciel/chiffre 3) et Geb (la terre - chiffre 4). Eux-même ont engendré Osiris (5), Nephthys (6), Seth (7), Isis (8) et Haroeris (9).
Atoum est associé au « zéro », chiffre représentant à la fois le créé et l’incréé.
Osiris
Dieu du panthéon égyptien et roi mythique de l'Égypte antique. Inventeur de l'agriculture et de la religion, son règne est bienfaisant et civilisateur. Il meurt noyé dans le Nil, assassiné dans un complot organisé par Seth, son frère cadet. Malgré le démembrement de son corps, il retrouve la vie par la puissance magique de ses sœurs Isis et Nephtys. Le martyre d'Osiris lui vaut de gagner le monde de l'au-delà dont il devient le souverain et le juge suprême des lois de Maât. Il est associé à la constellation d’Orion.
Isis
Dans le mythe osirien, elle est l'épouse et sœur exemplaire qui, grâce à ses pouvoirs magiques et avec l'aide de sa sœur Nephtys, réussit à ressusciter Osiris, son frère et époux, le temps d'une union d'où naquit le dieu Horus. Symbole de la féminité, c'est par elle que s'accomplit le mystère de la vie. En langage Freudien, on pourrait même dire qu'Isis représente la matrice, la coupe féminine qui reçoit le principe masculin. Le mythe osirien relate comment elle a ramené Osiris à la vie.
En tant que magicienne ayant ramené Osiris à la vie, elle est aussi déesse guérisseuse et protectrice des enfants. Les malades portaient parfois des amulettes à son effigie.
En tant que mère d'Horus, elle est dispensatrice de vie et déesse gardienne qui veille sur son enfant. Dans ce rôle, elle est souvent représentée en Isis lactans à l'époque romaine, portant l'enfant Horus dans ses bras et lui donnant le sein. La Vierge allaitant le Christ n'est certainement pas sans rapport avec le souvenir de l'épouse d'Osiris et les vierges noires chrétiennes sont autant de réminiscences d'elle.
Elle est associée à l’étoile Sirius A, étoile la plus brillante du ciel, dont le cycle marque celui des crues du Nil.
Le mythe d’Isis et Osiris
Seth voulut se débarrasser de son frère Osiris dont il était jaloux. Il fit construire un coffre en bois précieux et déclara au cours d'un banquet qu'il l'offrirait à celui dont le corps s'ajusterait exactement à ses dimensions. Osiris, qui était très grand, s'y installa, et aussitôt Seth, aidé de 72 complices - les 72 génies des demi-décans du zodiaque - referma le lourd couvercle sur lui et le scella avec du plomb fondu. Puis Seth et ses complices portèrent le coffre sur le Nil et le firent descendre jusqu'à la mer.
Le coffre d'Osiris, porté par les courants de la mer Méditerranée, se retrouva en Phénicie, à Byblos, où il vint s'encastrer dans le tronc d'un tamaris. Isis, partie en barque à la recherche de son époux, arriva jusqu'à Byblos. S'étant fait reconnaître auprès du roi, elle se fit donner le tronc avec le cercueil et retourna en Égypte où elle cacha le cercueil dans les marais du delta.
Mais, alors qu'il chassait au clair de Lune, Seth retrouva le corps qu'il coupa en quatorze morceaux et les dispersa de tous côtés.
Isis remonta alors sur sa barque de papyrus à la recherche des morceaux du corps de son bien-aimé, à travers le labyrinthe du marais, mais elle n'en retrouva que treize sur les quatorze. La seule partie introuvable, malgré tous ses efforts , a été avalée par un poisson, lequel devrait le régurgiter à la fin de l'ère "des Poissons", précisément celle que nous vivons. Toutefois il avait eu le temps de donner au fleuve sa force fécondante.
Le plateau de Gizeh
La renommée internationale de Gizeh est due aux célèbres grandes pyramides de Khéops, Khephren et Mykérinos, ainsi qu'au Sphinx, témoins de la civilisation égyptienne antique, situés sur le plateau à quelques kilomètres de la ville du Caire. C'est du pied de ces pyramides que Bonaparte, lors de la campagne d'Égypte, le 21 juillet 1798, avant une bataille décisive, aurait prononcé le célèbre « Soldats, songez que du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent. »
L’ensemble constitue dans la théorie officielle une nécropole constituée des trois tombeaux ( les 3 pyramides), ce que nous, Horizon 444 contestons ouvertement, ainsi que de plusieurs temples funéraires, de chaussées, de mastabas .
Position des pyramides de référence :
Il existe de nombreuses images du plateau. Beaucoup sont imprécises, y compris les photos satellites du fait , soit d’une approximation des dessins, soit liées à des erreurs de parallaxe.
L’image qui nous sert de référence est la projection extraite du livre de Dormion : La chambre de Cheops - Fayard - 2004. Elle nous parait la plus précise, vu le travail très fin de mesures qu’il a réalisé globalement.
Reprenez l’image à l’échelle (Kheops = 3cm de côté) et refaite les dessins qui vous sont présentés, vous pourrez constater par vous-même le degré de précision…
Le Sphinx
Le sphinx se dresse devant les grandes pyramides du plateau de Gizeh, en amont du delta du Nil, dans la Basse-Égypte. Il est aussi surnommé par les Arabes Abou al-Hôl (« père de la terreur »). D'une longueur de soixante-treize mètres, d'une hauteur de vingt mètres et d'une largeur de quatorze mètres2, le sphinx de Gizeh est une sculpture monumentale taillée dans le roc d'un promontoire naturel. Sa tête, sculptée dans est un piton de calcaire, est tournée vers le levant. Le corps du sphinx est celui d'un lion couché et la tête celle d'un souverain portant le némès, le front est orné d'un uræus (on distingue encore l'endroit du front où celui-ci était fixé).
Longtemps attribué à l’époque du pharaon Khéphren, des géologues et géophysiciens (Thomas L. Dobecki Robert Schoch, entre autres) attestent cependant une datation beaucoup plus ancienne, en raison de l’érosion par l’eau qu’il a subit. Seule des climats entre – 12 000 et – 3400 avant JC auraient pu créer ces érosions.
La grande pyramide
Autres noms : pyramide dite de Kheops ou « horizon de Kheops » ( Aket Khoufou)
Attribution : officiellement, la grande pyramide date de – 2560 environ avant JC, et elle est sensée avoir été construite pour être le tombeau de Kheops.
Elle constitue la seule des 7 merveilles du monde encore visible aujourd’hui.
Hauteur actuelle : 137 m sans le sommet qui a disparu.
Hauteur calculée : 146,58 m (Gilles Dormion- la chambre de Kheops- Edition fayard- 2004) ; 146,60 m d’après Alberto Siliotti – (Les portes de l'aventure - PYRAMIDES GRÜND- 2005- préfacé par Zahi Hawas)
Horizon 444 donne une hauteur de 146,608 m
Bases : elles varient d’une face à l’autre de quelques centimètres, autour de 230,30 m.
Valeurs de Horizon444 :
Vous trouverez dans nos présentations des hauteurs de 146,608168 m ou 147,1317686m
Et des bases de 115,1457859 ou 115,5570208
Base théorique sur le socle : 230,2915 sur la base du socle.
La base théorique au pied du « roc » : 115,291 m, auquel on rajoute le « fruit du socle » de 13,925 cm (référence au diamètre du soleil), soit 115,696 m.
Hauteur du socle = une coudée = 52,36 cm
Kheops
2ème pharaon de la IVème dynastie, et auteur présumé de la construction de la grande pyramide vers - 2550 avant JC. Selon les auteurs son règne a duré entre 22 et 40 ans, dans la période - 2620 à - 2516.
Le règne de Khéops, en égyptien Khoufou, abréviation de Khnoum-koue-foui (Khnoum me protège), est assez mal connu. Seule une statuette en ivoire d'une dizaine de centimètres à son effigie nous est parvenue. Il est le fils du roi Snéfrou et de la reine Hétep-Hérès Ire, et il n'est pas considéré par l'histoire, comme l'un des grands pharaons, si ce n'est cette convention (bouche-trou) du tombeau, que l'on ne peut que déplorer?
La théorie officielle
Officiellement, la raison d’être des pyramides est celle de tombeaux pour les pharaons de la IV ème dynastie qui se sont succédés : Kheops, Khephren puis Mykérinos. Les premiers écrits dates d’Hérodote (- 484, - 420) , soit 2000 ans après la date présumée de construction. Sur la construction proprement dite, plusieurs hypothèses sont proposées (rampe faciale, hélicoïdale…).
Aucune preuve, aucun texte de l’époque ne certifie l’origine précise des pyramides.
Quelques incohérences et questionnements :
- Hérodote a par ailleurs été mis en doute dans beaucoup de ses écrits.
- Toutes les chambres dites funéraires ont été trouvées vide (pillage ?), mais surtout sans aucune inscription mentionnant le nom de ces pharaons qui auraient préféré être inhumés en hauteur, alors que tous les précédents et suivants ont été enterrés sous terre.
- Il fallait imaginer que le pharaon ne décède pas trop vite, et que l’on démarre dès son début de règne la conception et le chantier, pour avoir une chance de l’inhumer dans la pyramide.
- Concevoir la construction d’une pyramide sur 20 ans environ, passe difficilement sachant que cela représente une pierre taillée, transportée, montée et ajustée au millimètre près, toutes les 10 minutes ! (on compte 2,5 millions de blocs)
Imaginer qu’il a fallu les enchainer les unes après les autres (et il y a eu avant, celles de Snéfrou, qui en aurait eu 3 pour lui), plus celles qui ont suivi au délà de Gizeh, reste peut crédible compte tenu du monde et de l’énergie que de telles constructions ont dû mobiliser.
- A l’époque, il aurait fallu, en plus des pierres, faire venir une quantité de bois incroyable, qui n’existait pas sur place.
- Pourquoi autant de précision sur l’alignement sur les points cardinaux pour un simple tombeau ?
- Pourquoi un creusement des faces de moins de 1m, à peine perceptible sur la Grande Pyramide. Quelle est sa fonction en tant que tombeau?
- Pourquoi des références géométriques évidentes entre les 3 pyramides ? ...
Prendre le temps de se pencher 5 minutes sur la théorie officielle, c’est déjà émettre des doutes dès le départ. Et pourtant, elle a tenu bon jusque là…
Glossaire
Egypte
Z
ORI ON 444
H
Copyright 2014
Association culturelle à ascendance philanthropique, sans but lucratif. Association Loi 1901.